Géographie

1.- Lieux-dits

Fosse Richmans (une combe), Geis- senstuemmler, Kahlhuette, ln der Wanne, Schlangenmatten, Sonnen- Glanz.


2.- Topographie

- Commune de la Région Grand Est, située dans le département du Haut-Rhin et la région du Grand Est (anciennement Région Alsace). Ses habitants sont appelés les Steinsoultzois et les Steinsoultzoises.

- Altitude étagée entre 430 m et 370 m. - Superficie de 406 ha dont 10% de forêt

- Commune proche de la frontière avec l'Allemagne et la Suisse, elle est située sur le Gersbach et reliée à Waldighoffen et Muespach par la RD 463 et à Jettingen par la RD 16/1.

3.- Géographie et économie

Sur la route de Bâle à Delle, à 2 km à  l'Est du bourg de Waldighoffen, Steinsoultz est composé de deux noyaux d'habitat aujourd'hui soudés; chacun d'entre eux est implanté sur l'un des versants de la profonde vallée creusée par le Gersbach (ou Muesbach), un affluent de droite de l'Ill. La route traverse «Gersbach» qui occupe la base du versant méridional tandis que le gros du village s'étage à  mi-hauteur du versant septentrional, en contrebas de l'ancienne route qui longeait la crête au Nord du village. Consécutive au surpeuplement rural du XIXe siècle (533 h en 1831), la diminution de la population a été ici très limitée, en importance et en durée: - 17 % entre 1831 et 1875. Ensuite, jusqu'à  la Seconde Guerre mondiale, la population se maintient avec une remarquable constance aux alentours de 450 h, particularité due au voisinage des implantations industrielles (tissages) de Roppentzwiller et de Waldighoffen. Ce fait a encore joué pendant le quart de siècle suivant durant lequel, en dépit de l'exode rural, le solde migratoire ne fut jamais que faiblement négatif et par ailleurs constamment dépassé ou annulé par l'excédent des naissances. Vers les années 1970 enfin, débute l'important accroissement du parc immobilier qui matérialise dans le paysage le reflux des résidants vers la campagne. Ceci renforce une fonction résidentielle depuis longtemps dominante: en 1954, les agriculteurs ne représentent déjà  plus que 40 % des actifs; on peut les estimer à 5 % de nos jours. Trois quarts des exploitations ont disparu en 20 ans et on ne recensait que cinq exploitants à temps complet en 1980. Les 275 ha de la SAU sont consacrés pour un quart aux céréales, le reste servant à l'élevage (prairies et cultures fourragères). Sur place, les emplois non agricoles sont rares et le pourcentage de navetteurs relevé en 1975 (82 %) est certainement dépassé aujourd'hui. La majeure partie d'entre eux travaille en Suisse (38 %) et dans la région ludovicienne (24 %); une forte minorité (18 %) est attirée par les communes immédiatement voisines, Waldighoffen en tête. Avec Altkirch, cette dernière constitue également le pôle principal d'attraction commerciale.

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